- remontoir
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• 1642; de remonter♦ Appareil, dispositif servant à remonter un mécanisme. Montre à remontoir.remontoirn. m. Organe qui permet de remonter (sens II, 5) un ressort, un mécanisme.⇒REMONTOIR, subst. masc.Dispositif au moyen duquel on remonte un mécanisme d'horlogerie sans l'aide d'une clé. Montre à remontoir. Le Barrois [notaire] lisant: (...) plus divers effets mobiliers, tels que: une montre en or avec sa chaîne... Gargaret, l'interrompant: Pardon... elle est à remontoir... c'est important (LABICHE, Doit-on le dire? 1873, I, 7, p. 18). Et puis, rien à faire! Toute la journée attaché là, et rien, absolument rien à faire! Au début les heures me paraissaient longues, longues, tu n'as pas idée; et puis j'ai cassé le remontoir de ma montre, et à partir de ce jour-là, ça a été mieux, et peu à peu je m'y suis fait (MARTIN DU G., Thib., Cah. gr., 1922, p. 714).P. métaph. Clepsydre géante; le ciel y remplit l'office de remontoir infatigable. Cycle accompli (ARNOUX, Visite Mathus., 1961, p. 29).Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1641 horlog. « dispositif permettant de remonter une horloge » (J. J. GUIFFREY, Comptes des dépenses de Fontainebleau, p. 104: la roue du remontoir [de l'horloge] garnie de son arbre et lanterne); 2. 1873 « dispositif mis au point par l'horloger A. L. Bréguet (1747-1823) permettant de remonter une montre sans l'aide d'une clé et sans l'ouvrir » (LABICHE, loc. cit.). Dér. de remonter; suff. -oir. Fréq. abs. littér.: 11.
remontoir [ʀ(ə)mɔ̃twaʀ] n. m.ÉTYM. 1642; de remonter.❖♦ Appareil, dispositif servant à remonter un mécanisme. || Montre (2. Montre, cit. 3) à remontoir. || Le remontoir d'un jouet mécanique.♦ Par métaphore :0 (…) je voudrais au moins n'être qu'un de ces remontoirs de la conversation qui, tout en restant le plus souvent silencieux, sont maîtres dans l'art de faire parler les autres.Pierre Daninos, Un certain Monsieur Blot, p. 229.
Encyclopédie Universelle. 2012.